3 films basés sur des histoires vraies tellement absurdes qu'elles semblent fausses

Qu'il s'agisse de survie ou de décisions qui changent des destins entiers, ces histoires vous tiendront en haleine et vous donneront également l'occasion de raconter quelque chose de nouveau aux autres.

James Franco incarne Aaron Ralston, un garçon qui décide de faire une randonnée en solo dans les canyons de l'Utah.

À un moment donné, il se retrouve coincé entre deux rochers, sans issue. Personne à des kilomètres à la ronde, aucun signal, aucune possibilité d'appeler à l'aide.

D'où le nom du film : 127 sont, en fait, les heures qu'Aaron passe piégé, en attente d'un miracle. Cinq jours au cours desquels il manque de nourriture, d'eau et, petit à petit, même l'espoir que quelqu'un puisse le retrouver et le sauver.

C'est seulement à ce moment-là qu'il prend une décision extrême, impensable, mais qui lui permettra de continuer à vivre.

Basé sur une histoire vraie survenue en 2003, 127 heures a remporté six nominations en 2011, dont celles du meilleur film et du meilleur acteur pour James Franco.

Emma Watson a tenté de se défaire du rôle d'Hermione Granger avec ce film qui raconte une histoire vraie aussi absurde qu'actuelle.

Un groupe d'enfants gâtés et ennuyés qui grandissent à Los Angeles rêvent d'une vie de star. Ils passent leurs journées à suivre les mouvements des célébrités en ligne pour savoir quand elles ne sont pas chez eux et commencent donc à s'introduire dans leurs villas pour voler des vêtements, des bijoux et des accessoires de luxe. Pour eux, porter les vêtements des célébrités les plus emblématiques du moment signifiait devenir, ne serait-ce que pour un instant, l'une d'entre elles.

Parmi les victimes figuraient des noms tels que Lindsay Lohan, Orlando Bloom et même Paris Hilton, qui dans le film a accepté que certaines scènes soient tournées à l'intérieur de sa vraie maison.

Sorti en 2013, avec la signature reconnaissable de Sofia Coppola, le film dresse le portrait troublant d'une génération obsédée par la réussite et le besoin de paraître, quitte à dépasser toutes les limites.

Avec Room on change complètement de ton.

Le film de 2015, qui a valu à Brie Larson l'Oscar de la meilleure actrice principale, s'inspire d'une histoire vraie terrible et choquante.

Une jeune femme, kidnappée des années plus tôt, vit enfermée dans le sous-sol de son ravisseur. De cet emprisonnement naît un enfant qui n’a jamais franchi le seuil de cette pièce. Pour lui, le monde entier est là-dedans : il ne connaît rien d'autre en dehors de ces murs et de cette vie insensée, faite en grande partie de violence et de souffrance.

Mais l’instinct de survie, malgré les années de peur et d’isolement, prévaut. Notre protagoniste, Joy, trouve la force d'essayer de s'échapper, même si elle sait que s'elle y parvient, il ne sera pas facile de recommencer dehors. Les blessures de cette vie traumatisante resteront à jamais.

Une histoire intense et déchirante, qui parle de liberté, de renaissance et de cet amour absolu que seule une mère peut ressentir pour son enfant.

Ce sont des histoires comme celles-là qui, parfois, nous rappellent que le cinéma ne doit pas forcément tout inventer pour exciter. Parfois, il suffit de raconter la réalité, car c’est précisément là que se cachent les histoires les plus incroyables.