La quinzième édition de l’événement s’est terminée hier soir Le vent du nordfestival de cinéma organisé à Lampedusa par Massimo Ciavarro avec la coordination de Laura Delli Colli et les conseils du Professeur Giovanni Spagnoletti.
Du 16 au 22 septembre, en plus de gérer l’urgence migratoire, l’île italienne la plus méridionale s’est nourrie d’une excellente sélection de films : de Marges à TOUS DEBOUT! Joyeux anniversaire Claudiodepuis Bizarreries de l’amour à Romantiquedepuis Merci les gars! à Le grand jour. Et même si le Mistral a contraint les organisateurs à annuler la Nuit Blanche. Plus de quatre mille personnes ont assisté au grand écran installé en plein air, devant le port où arrivent les bateaux. 14 titres ont été proposés au public, auxquels d’autres ont été ajoutés Mon De Ivano De Matteo.
Une promesse pour les étudiants de Lampedusa qui rêvent de travailler pour le cinéma
Les protagonistes de Le vent du nord ce sont, comme le veut la tradition, les lycéens qui non seulement formaient le Jury qui choisissait les gagnants parmi les longs métrages Mixé par Erry Et Monmais qui a également participé au Laboratoire de cinéma édité par le prof. Giovanni Spagnoletti: une initiative soutenue par SIAE Et Fondation Claudio Nobis et qui, dans l’analyse habituelle des rapports entre cinéma et littérature, partait de Dante De Pupi Avati et de L’étrangeté De Roberto Andò.
Et en parlant de Laboratoire de cinéma, Le Vent du Nord 2023 a fermé ses portes avec une promesse : permettre aux filles et aux garçons de Lampedusa de compter sur l’activité du laboratoire LampedusaCinéma même dans la saison difficile attendue l’hiver prochain, tout cela grâce au web et en signe de solidarité pour un « juste milieu » dont le quotidien n’est certainement pas simple.
Dire au revoir à Lampedusa et ses eaux bleues et cristallines, Laura Delli Colliprésident de l’Union des journalistes italiens du cinéma, a voulu dire, au nom de l’Association LampedusaCinéma qui organise la revue :
Nous partons en sachant que nous avons apporté un câlin de solidarité aux habitants de Lampedusa. Cette année, plus que jamais, un résultat positif pour un événement qui naît du désir de rendre « contagieuse » la passion du cinéma à Lampedusa mais aussi du vocation naturelle de proximité d’un lieu qui, dans un climat d’accueil unique, vit quotidiennement avec la réalité complexe et les difficultés de la migration. Et maintenant nous nous tournons vers la prochaine édition qui, nous l’espérons, reviendra aux dates traditionnelles d’une saison moins problématique.