Qui ne connaît pas le Aristochatsou plutôt ceux qui n'en ont pas de souvenirenfance lié à ce très élégant et ironique film d'animationréalisé par Studios d'animation Walt Disney (leur nom actuel) il y a longtemps 1970? Même pour ceux qui le connaissent par cœur, même pour ceux qui adaptent leurs pas de danse à ceux de Georgesou marchez au rythme de Adelina et Guendalinaen voici cinq curiosité sur le classique animé.
Cinq curiosités sur les Aristochats, l'immortel classique de Disney avec Minou, Matisse et Bizet
1 – Ce n'est pas immédiat pour celui qui aime Les Aristochats seulement en tant que spectateur, cependant de nombreux passionnés d'animation, et plus encore les fans de dessins animés Disney, savent qu'il est lié à un J'ai l'air un peu mélancolique. En fait, c'était ledernier long métrage d'animation de Walt Disney Animation Studios à être approuvé (mais sans suivi) par Walt lui-mêmedécédé fin 1966. Le livre de la junglesorti en 1967, avait bénéficié de son soutien créatif presque constant, même inhabituel dans la dernière période de sa vie, mais le travail proprement dit sur les Aristochats a commencé alors que Disney était déjà décédé. Au réalisateur Wolfgang Reithermanqu'il avait déjà codirigé 101 Dalmatiens (1961) et signé seul L'épée dans la pierre (1963) et bien Le Livre de la Jungle, c'était la responsabilité de poursuivre le film tradition animée de la maison. Il était soutenu par quatre grands dirigeants, Milt Kahl, Franck Thomas, Ollie Johnston Et John Lounsberycapable de soutenir même les sujets les plus élancés par la force de leurs caractérisations. Walt, peu avant sa mort, avait apprécié le traitement général : à cette époque, cependant, le studio ne pouvait pas se permettre de gérer deux films d'animation en même temps, et il fallait d'abord terminer les aventures de Mowgli.
2 – La chanson du générique d'ouverture, « », était l'une des dernières œuvres des frères Richard et Robert Shermanpeu enclins à travailler à nouveau pour le studio, liés comme ils l'avaient été à Walt. Ils l'ont considéré comme un hommage à Maurice Chevalieret il a d'ailleurs été décidé de demander au célèbre chanteur français, alors soi-disant à la retraite, de l'interpréter. Chevalier, qui allait bientôt disparaître en 1972, accepta après avoir écouté une démo dans laquelle Richard chantait très ironiquement avec un fort accent français, de l'imiter.
3 – Mais qu'est-ce qu'un chat qui parle a à voir avec un film américain, se déroulant à Paris accent romain (avec la voix italienne de Renzo Montagnani) et est défini comme « » ? L'interprétation originale, éditée par Phil Harris qu'il avait surnommé Baloo et il aurait doublé Petit JeanEt irlandais: le chat s'appelle Thomas O'Malleyavec un patronyme qui renforce le stéréotype. La caractéristique aurait disparu dans la version italienne, il a donc été décidé de se concentrer sur une saveur dialectale locale. Et en Italie le chat appelle Rome, il n'y a pas grand-chose à faire !
4 – « ». Oh ouais. Ils veulent tellement le faire que Reitherman et les autres auteurs du film ont pensé que le rôle de Chat Scat même pour Louis Armstrong. Le grand musicien et interprète avait d'ailleurs enregistré une version irrésistible de « » du Livre de la Jungle (« ») en 1968, une écoute que nous recommandons. Malheureusement, la santé d'Armstrong se détériorait déjà, c'est donc Scatman (nomen omen) Crothers qui l'imita, donnant la voix au personnage.
5 – Les chatons Minou, Matisse Et Bizet ils ne sont pas appelés ainsi dans la version originale, où ils sont respectivement Marie, Toulouse Et Berlioz. Nous imaginons que les changements étaient uniquement dus à la musicalité de leurs noms en italien, car de toute façon nous avons suivi le même logiqueen gros : les peintres étaient Henri Matisse et Henri de Toulouse-Lautrec, les compositeurs étaient Georges Bizet et Hector Berlioz.