est-ce encore important au cinéma ? James Cameron répond

Le 14 décembre ce sera dans nos salles Avatar 2 : La voie de l’eau de James Cameronqui ces jours-ci promeut également la réédition du premier Avatar (retour au cinéma à partir du 22 septembre). Slashfilm, parlant au réalisateur de l’état actuel de l’environnement, lui a également posé une question intéressante : La 3D est toujours importante À quoi ressemblait Hollywood il y a dix ans ?

James Cameron sur la 3D dans Avatar et au cinéma : a-t-il un avenir ? Est-ce encore important ?

Entre la réédition du premier Avatar et la sortie de la suite Avatar 2 : La voie de l’eau à Noël, James Cameron il est très occupé à réitérer sa vision grandiloquente du septième art. Vers 2009, c’était l’un des plus grands partisans de la prise de vue 3D native comme la nouvelle frontière du cinéma. Depuis quelques années, on a en effet vu son utilisation à assez grande échelle, essentiellement pour le Superproductions hollywoodiennesmais force est de constater que depuis quelque temps nous rencontrons de plus en plus rarement ces projections. La 3D est-elle morte ? Slashfilm a demandé à James Cameron.

Pour la plupart des gens, la 3D semble « terminée ». Mais c’est pas vraiment fini. C’était simplement accepté. maintenant c’est tout simplement l’un des choix que vous avez quand vous allez au cinéma pour voir un blockbuster. Je le compare à la couleur. Lorsque les premiers films couleur sont sortis, ils ont fait sensation. Les gens allaient au cinéma parce qu’ils étaient en couleur. À l’époque où Avatar est sorti, les gens allaient voir les films parce qu’ils étaient en 3D… Je pense que ça a eu un impact sur la façon dont les films étaient présentés, maintenant c’est accepté, ça fait partie de l’air du temps et de la façon dont on fait le cinéma.

Cameron a également souligné que Avatar a été le premier film à remporter un Oscar pour une photographie réalisée avec un appareil photo numérique 3D, et l’Académie récompense depuis trois à quatre ans des œuvres tournées avec des caméras numériques ad hoc. Pour lui c’est le signe d’un légitimation d’un autre outil à la disposition d’un cinéaste.