Examen manquant

Après Searching, le sous-genre des thrillers « screenlife », racontés à travers les chaînes numériques contemporaines, s’enrichit d’une autre histoire avec Missing. Notre avis.

Juin (Tempête Reid) pleure toujours la mort prématurée de son père et ne voit pas très bien que sa mère Grace (Nia Long) a trouvé un nouveau petit ami, Kevin (Ken Leung). Mais quand les deux disparaissent mystérieusement pendant des vacances en Colombie, June se rend compte qu’elle est la seule à pouvoir retrouver sa mère. Ses moyens ? Services sociaux, numériques, streaming, e-mail, plateformes diverses. C’est une course contre la montre, assis devant le ordinateur et/ou téléphones intelligents dans la main.

Avec 75 400 000 dollars de dollars collectés dans le monde pour 880 000 (!!!) de coût, Recherche De Anesh Chaganty était un thriller indépendant au succès explosif en 2018, qui a clairement défini les contours du nouveau sous-genre vie d’écranque cependant le producteur exécutif Timour Bekmambetov avait déjà baptisé en sans ami. Tout ce qui est dit dans manquantqui fait partie du même « univers » narratif de Searching mais n’en est pas une suite directe, est filtré à partir de l’écran d’un appareil, qu’il s’agisse d’un smartphone ou d’un ordinateur de bureau, par tous les moyens d’enquête à la disposition d’une personne ordinaire. D’accord, peut-être pas à n’importe qui, mais à un natif numérique comme notre juin, capable de grandeur la pensée latéralepour trouver des mots de passe et trouver des solutions à portée de clic sérieusement disponible pour les problèmes urgents.

Disparu, bien qu’il ait suivi servilement le formule de la recherche, déjà à risque de répétitivité astucieusec’est encore un film amusanten supposant que vous acceptiez son b-film âme et ne vous attendez pas à une plausibilité colossale du déroulement de l’histoire. Aux réalisateurs et scénaristes débutants Nicholas D.Johnson Et Will Merrick (anciens collaborateurs et éditeurs de Searching), à nouveau basé sur un sujet de Chaganty et de son partenaire Sev Ohanian, est intéressé à exploiter à nouveau la formule, et à s’assurer que le nature statique potentielle de l’idée ne vous ennuyez pas. Ils obtiennent le résultat en travaillant sur les éléments anciens et nouveaux du support dont ils disposent.
Le « vieux » dans Missing est représenté par l’utilisation de ai rebondissements exagérés, un peu malhonnête, mais hilarant dans la philosophie du pop-corn : une arme toujours disponible pour le cinéma de genre. Le « nouveau » est legros travail de graphisme (localisé en italien dans notre version), qui déplace l’attention des téléspectateurs vers les différents domaines des écrans de smartphone et des fenêtres de bureau, s’amusant parfois à jouer avec notre vision périphérique. En fait la mise en scène, ne pouvant monter les scènes de manière traditionnelle, se cache dans ce piloter notre regard vers une interface ou une autre: l’illusion ne vacille que lorsque la protagoniste est loin de ses moyens numériques, et notre regard ne coïncide pas avec le sien, redevenant ainsi « omniscient » comme dans le cinéma traditionnel.

C’est là qu’un avis sur un poste comme Missing peut céder à la tentation de forcé de le lire comme un précieux document sociologique: maintenant il n’y a plus de vie privée, nous sommes tous traçables, notre vie est entièrement en ligne, le monde a changé, etc. etc. Cependant, il nous semble plus intéressant de noter comment le genre screenlife représente le résilience du médium cinémadevant de nouvelles façons de profiter de l’audiovisuelsurtout par les plus jeunes. Le cinéma veut survivre et veut raconter une histoire linéaire, en l’occurrence un thriller, comme c’est son apanage : les partisans du genre screenlife, au lieu d’accuser durement le monde numérique qui détourne du « bon vieux cinéma », essaient de faire il embrasse ce monde (se moquant aussi dans le final des différences entre fiction et « réalité » !). On ne voudrait pas mettre la main au feu sur la capacité de cette formule à se renouveler pourtant… un film comme Missing tient dignementau-delà de son ingéniosité et de son forcing, également présenté par le sous-genre « différé » similaire de images trouvées.