L’histoire dont nous allons parler, que de nombreux fans d’Indiana Jones connaissent peut-être déjà en termes généraux et dont Harrison Ford a récemment fourni d’autres détails éclairants, doit être considérée comme la preuve que pas toutes les scènes de filmmême lorsqu’ils sont réalisés par de brillants réalisateurs, ils sont le résultat de choix précis mais parfois ils découlent de besoins qui surviennent sur le plateau. Dans ce cas on parle de une des scènes les plus drôles De Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue, c’est-à-dire la bagarre au marché entre Indiana Jones et l’homme au cimeterre, conclue à la hâte par le premier après une mise en scène élaborée du second. Pendant le tournage, une grande partie de l’équipe et des acteurs, y compris le protagoniste lui-même, a dû se battre avec de graves épisodes de dysenterie, ce qui a forcé un changement de situation. Mais écoutons ce que Ford a dit à CNN :
Harrison Ford sur scène raccourci par nécessité… physiologique
Dans la scène de combat, l’acteur anglais a joué l’agresseur avec le cimeterre Terry Richardsdécédé en 2014. Alors Harrison Ford raconte comment les choses se sont déroulées :
Ce type, l’épéiste, s’était entraîné pendant des mois pour se perfectionner au cimeterre. Nous étions censés tirer le combat de fouet et de cimeterre sur la place du marché en quatre jours. Et j’avais la dysenterie, comme beaucoup de membres de l’équipage. Alors j’ai dû dire: « Écoute, je ne peux pas rester longtemps hors de la cabine d’essayage. Pouvons-nous couper la scène? Tirons juste sur le connard. » Et Steven a dit : « J’y pensais aussi ! » Mais ce fut une terrible déception pour le pauvre garçon qui avait passé tout ce temps à maîtriser le cimeterre.
Les conditions de travail du film étaient difficiles pour diverses raisons, comme le racontait le producteur il y a quelques années Franck Marshall: « Ça faisait six semaines qu’on tournait en Tunisie avec 54 degrés et il nous restait trois jours. Il fallait tourner cette longue séquence de combat au fouet et à l’épée. Ça nous a pris une matinée entière rien que pour tourner trois storyboards… après déjeuner, nous avons fait trois scènes et nous avions deux jours d’avance sur le programme, et c’était le plus grand moment du film. » Bref, comme on dit, une vertu a été faite de nécessité et la façon de conclure cette scène, née sur le plateau et absolument parfaite, a ouvert la voie à d’autres moments similaires dans les films d’Indiana Jones. Comme nous l’avons dit, cela devrait encore être un avertissement pour les critiques, qui attribuent souvent des scènes nées d’un pur hasard aux choix ingénieux du réalisateur, peut-être pour remédier à certains événements inattendus comme l’acteur principal souffrant d’un mal de ventre.