Indiana Jones 5, le réalisateur James Mangold parle de son film et de l’essence d’Indy

James Mangold est un homme désespéré : depuis des semaines, lui et le producteur Frank Marshall recherchent sur Twitter démentir les rumeurs sur un prétendu annulation d’Indy dans Indiana Jones et la roue du destinL’Indiana Jones 5 avec Harrison Forddans la chambre depuis 30 juin 2023. La rumeur, propagée par un youtubeur, voudrait qu’Indy soit annulée dans un voyage dans le temps et remplacée par la co-star Helena, interprétée par Phoebe Waller-Bridge. Peu importe combien Mangold se crie sur les réseaux sociaux pour démentir les rumeurs, apparemment loin de toute version du scénario jamais écrite, et de ce qu’ils ont tourné : vous remarquerez que la majeure partie du réseau est désormais convaincue qu’il existe une part de vérité. Puisqu’on est des boomers et qu’on pense jusqu’à preuve du contraire que la voix de ceux qui font un film pèse plus qu’un « fan » anonyme et masqué sur internet, on préfère lire ce que Mangold avait à dire sur le film avec Entertainment Weekly. Ci-dessous, une nouvelle image officielle.

Indiana Jones et la roue du destin, James Mangold sur l’esprit d’Indy et son Indiana Jones 5

En tant que nouveau venu, remplacez même Steven Spielberg (avec la bénédiction et la collaboration de l’intéressé en tant que producteur), James Mangold il a expliqué en tant que réalisateur ce que c’est pour lui Indiana Jones et la roue du destin. Egalement co-auteur du scénario avec les frères Butterworth, Mangold l’a apprécié dans son récent CV Loganet quelqu’un s’inquiète d’éventuels parallèles : Ford a déjà apporté le la mort Han Solo dans le Réveil de la Force, tu veux répéter ? James rassure :

Logan était une aventure volontairement très sombre et très dramatique et très sérieuse. Je n’ai certainement jamais pensé que mon travail en faisant un film d’Indiana Jones était de le priver soudainement de tout l’humour et d’en faire une sorte d’élégie funèbre. Je pense que ce que nous essayons de faire est une évaluation précise et réaliste de l’état d’avancement du personnage dans sa viehonnêtement, et en même temps continuer […] une belle aventure avec action et chevalerie, où vous sauvez votre peau à la dernière seconde et trouvez des solutions ingénieuses à des problèmes diaboliques. C’est un film d’Indiana Jones.

L’essentiel est qu’Indiana, habituée à un monde clairement partagé entre noir et blanc, explique Mangold, se retrouve en 1969, l’époque du film, dans un « monde de gris » et d’ambiguïté, où le Bien et le Mal ils ne se distinguent plus aussi facilement… et on se sent comme un poisson hors de l’eau. Quand cependant Hélène, fille « d’un ami d’Indy » (nous nous concentrons tous sur Marcus) est « en difficulté » et demande son aide, le prof. Jones revient à l’action en suivant son essence. Qui est Indy pour Mangold ? « Un nerd brillant qui sait aussi diriger« , celui qui pourrait aussi bien s’asseoir et étudier, mais se met dans des situations incroyables, dont il se sauve avec son intelligence. Et pas avec des pouvoirs particuliers, ce qui, pour James, fait de Jones un héros différent de ceux auxquels le public d’aujourd’hui est plus habitué.
Mangold a promis que le personnage de Cabot alias Shia La Beouf dans le film il y en a, mais qu’on saura au moins quelque chose de son sort. Et il a ajouté que, bien sûr, le « roue du destin » du titre répond aux règles des artefacts de la saga : basé sur des spéculations historiques ou scientifiques, il peut ou non avoir des pouvoirs réels. Et la suggestion scène d’ouverture d’action pure dans le prologue, avec Ford rajeuni numériquement, entrevu dans la bande-annonce ? « Moi faisant de mon mieux pour imiter Spielberg et Harrison faisant de son mieux pour revenir sur ses 40 ans. »