La critique du film sur la construction du rêve monumental de Mitterand

Une nouvelle arche qui accompagnait le procureur royal des avenues de Paris du Louvre à l'arc triomphal. Une politique drôle mais aussi sur les mécanismes de compromis dans la recherche de la beauté. La revue de Mauro Donzelli de L'Acnuu de la Grande Arche a présenté au Festival de Cannes.

C'est (a été) toute une question de perspective. Le vrai qui relie l'axe triomphant de Paris, à partir de Louvre et de Tuileries, s'inclinant le long des Champs-Élysées E L'arc de triomphe. Mais alors? Au début des années 80, le président Mitterandgrande architecture passionnée, jamais comme de grandeurMalgré le militantisme socialiste, il a décidé de prolonger l'axe même au-delàpour relier le nouveau quartier commercial en construction, la défense, la réponse à la ville de Londres, avec un monument qui dialogue avec l'arc de triomphe. Une nouvelle arche, la grande archaecomme il a ensuite appelé. Pour ce faire, il a corrigé un Competition complètement anonyme, gagnée en 1983 par un architecte danois complètement inconnuqui avait conçu sa maison et ses quatre églises avant cela. Un enseignant universitaire solitaire et sans précision de compromis.

L'histoire de sa créature, « Le travail de ma vie », appelé par lui le cube, et sa relation avec Mitterand et le personnel d'Elisée est au centre de l'ironie et agréable Le Pristnu de la Grande Arche De Stéphane Demoustier. UN Alien sans compromishomme naïf de surfaces et de beauté, du nom ancien de Otto von Spinelsenest catapulté dans la machine bureaucratique Elysée. Les effets des étrangers sont garantis, prêts à créer une conflagration que j'appellerais existentiel, dans le contexte d'un portrait inhabituel du président socialisteprojeté avec eux-mêmes dans l'œuvre, au point de faire les tests qui laissent sans préavis à pied de l'Elysée et d'amener l'architecte avec lui pour voir de ses propres yeux la perspective jusqu'à l'arc de triomphe et au-delà. Un moment peu connu, lorsque l'EPI chinois a construit simultanément un autre joyau de la fureur monumentale de ces années de première présidence de Mitterand, la Pyramide en verre du Louvre.

Au-delà d'une surface ironique d'une balade sur l'affrontement entre deux visions du monde, dans laquelle « l'architecte » se démarque Claes Bang Et un surprenant Xavier Dolan Dans le rôle visqueux et incertain du galop du président, Le Pristnu de la Grande Arche cacher Un désamorcement loin d'être pressé de la complexité de la politique et de sa véritable application, sur les rêves transformés par le compromis imposé par le jeu du partimême si c'est le président de la République. Curious the Trip in Search of Marble à Carrare, jusqu'au sommet des carrières, la seconde cette année après cela (moins réussi) du vainqueur d'Oscar, Le brutaliste. Des réunions infinies sur les matériaux, les prospects et tentent de se passer entièrement pour donner un travail totalement public, pas sale avec l'individu privé, mais donné à tous les citoyens, restent en tête.

Un film de chantier de construction qui vous permet d'entrer dans les pièces du pouvoir avec des dialogues et des acteurs de niveau, écoutant un technocrate et un artiste, passant par un politicien de rêveur, un monarque républicain parfois, manifestement manipulateur comme tout séducteur politique, mais aussi sincère dans sa recherche de beauté. Et revenons à la rappel, à cet égard, les échanges enthousiastes entre le client et l'architecte avec un morceau de marbre libidineux et parfait dans sa main.