La forme du désir : 5 films cultes du réalisateur espagnol en salles à partir du 15 juin

A partir du 15 juin, grâce à CG Entertainment, en collaboration avec Cinema Beltrade, Barz et Hippo, cinq films cultes du grand réalisateur espagnol reviendront au cinéma Pedro Almodóvardans l’exposition qui lui est consacrée et intitulée ALMODÓVAR – LA FORME DU DÉSIR.

Les films de Pedro Almodovar qui reviendront au cinéma

Cinq des films les plus aimés et les plus significatifs de Pedro Almodovar reviendront au cinéma dans la série « Almodòvar – La forme du désir »: Le charme indiscret du péché, Qu’ai-je fait pour mériter cela?, La loi du désir, Les femmes au bord de la dépression nerveuse Et Talons hauts. Les films seront projetés à partir de supports haute définition mis à disposition par TF1. Les films qui composent la revue représentent un cinq parfait pour la légèreté, la bravade, l’audace et la capacité corrosive. Il y a exactement 40 ans Le charme indiscret du péché (Entre tinieblas) fait sensation et suscite des débats à la Mostra de Venise en 1983 ; avec comédie noire Qu’ai-je fait pour mériter cela? (¿Qué he hecho yo para merecer esto?) le jeune Almodóvar part à la recherche de ce qui se cache derrière la façade d’une tranquille famille espagnole; mélodrame inoubliable de sentiments, La loi du désir (La ley del deseo), avec un très jeune homme Antonio Banderas, remporte le Teddy Bear au Festival de Berlin en 1987 et révèle pour la première fois le réalisateur espagnol à un public italien émerveillé prêt à lancer un film culte ; Almodóvar revient à Venise avec Les femmes au bord de la dépression nerveuse (Mujeres al borde de un ataque de nervios) en 1988, la comédie des quiproquos qui, avec plus de 50 récompenses, une nomination aux Oscar® et des records au Box Office dans plusieurs pays, consacre le talent du réalisateur espagnol à l’international ; avec un jaune sentimental et familier Talons hauts (Tajones lejanos, 1991), le cinéma d’Almodóvar continue de gratter, reprenant les thèmes et l’esthétique des années 80 et s’ouvrant en même temps vers une nouvelle phase de création. Drôles, grotesques, mélodramatiques, incorrects, passionnés, mordants et sincères, tous les personnages de l’univers d’Almodóvar sont mus par le désir, que ce soit d’amour, de vengeance, de rédemption ou de pur plaisir. Carmen Maura, Antonio Banderas, Miguel Bose, Marisa Paredes, Victoria Avril, Rossy de Palma ne sont que quelques-uns des grands interprètes qui ont donné forme et forme au désir de chacun des personnages écrits et mis en scène par Almodóvar. Libre de tout schéma, libre d’être soi-même au-delà de toute contrainte ou préconception : femmes, hommes, travestis, mères et fils, filles et pères, homosexuels, chanteurs, drogués, nonnes, réalisateurs, écrivains, transsexuels, doubleurs, comédiens, amants , traîtres, trahis…