Le succès de Mer à l’extérieur s’explique en pensant au mélange explosif que cette série a réussi à créer en rassemblant des éléments qui ont toujours été forts à la télé : des histoires d’adolescents tourmentés, des acteurs jeunes et prometteurs, une bande-son immédiatement reconnaissable. Et puis il y a Naples qui avec sa mer et son soleil crée des contrastes naturels avec l’obscurité que les personnages portent en eux mais qui est toujours fonctionnelle à la croissance. Et en effet cette quatrième saison, disponible dès aujourd’hui 1er février sur RaiPlay avec les 6 premiers épisodes (les 6 restants sortiront le 14 Février quand la saison débutera également en clair sur Rai 2), est la saison de la prise de conscience. Le réalisateur l’a dit Ivan Sylvestrini, les protagonistes l’ont réitéré lors des entretiens. Prise de conscience comprise comme un moment de maturation pour les enfants de l’IPM de Naples mais aussi comme un constat que cette série a battu tous les records possibles pour Rai en expérimentant également de nouvelles formes de jouissance (cette nuit à minuit, quand le nouveau épisodes, RaiPlay était injoignable pendant plusieurs minutes en raison d’un trop grand nombre d’accès). Les nouveaux épisodes nous préparent à des adieux inévitables mais, comme cela s’est produit par le passé, ils présentent également nouveaux personnages. Il y a des rebondissements qui vont faire souffrir les fans mais aussi des moments de lumière et d’espoir, de nouvelles chansons et scènes destinées à devenir cultes (vous vous souvenez des scènes de Rosa Ricci qui ont « secoué » TikTok l’année dernière ? Tiens, préparez-vous).
Mare Fuori 4 : Là où l’histoire recommence
Dans la quatrième saison, le choc entre le monde des adultes et celui des enfants a lieu. Rose (Maria Esposito), Carmin (Massimiliano Caiazzo), Mimmo (Alessandro Orrei), Kubra (Kyshan Wilson), Doberman (Salahudin Tijani Imrana), Lionceau (Francesco Panarella) et Micciarella (Giuseppe Pirozzi) savent qu’ils doivent se débrouiller seuls et ne peuvent plus compter sur le point d’ancrage de leur famille. ils éprouvent tous la conscience de ne plus être attachés à l’ancre salvatrice de la famille. Ils sont seuls, poussés par le courant vers le large et doivent chaque jour surmonter leurs peurs les plus intimes pour affronter la vie. Pour contrer cette histoire il y a Pino (Artem), Édouard (Matteo Paolillo), Cardiotrap (Dominique Cuomo), Giulia (Clara Soccini) et Silvia (Clotilde Esposito) qui, pour le meilleur ou pour le pire, subissent encore le poids des liens familiaux capables d’influencer leur vie. Il est temps de grandir et cela signifie comprendre qui vous voulez devenir et ce que vous voulez être. À l’heure actuelle, la plupart des détenus sont des adultes et les choix qu’ils font peuvent avoir un impact plus grave sur leur vie. En même temps, la dureté du nouveau réalisateur (Lucrèce Guidone) oblige les enfants à se rebeller pour leur propre autodétermination.
Les nouveaux personnages
Plusieurs nouveaux personnages sont introduits dans la quatrième saison et rendent les choses plus vivantes. A l’IPM, nous rencontrons deux nouvelles jeunes prisonnières : Alina, jouée par Yeva Sai, est une fille mystérieuse, grincheuse et méfiante qui ne parvient à s’ouvrir que grâce à Cardiotrap ; puis il y a Angelo (Luca Varone), un garçon de bonne famille qui entre en prison avec un secret difficile à garder et en effet Silvia prétend l’avoir déjà rencontré mais avec une identité différente. Antonia Truppopuis elle incarne Maria Ricci, la mère de Rosa et l’épouse de Don Salvatore. Nous la voyons dans des flashbacks et apprenons également qu’il y a un drame mystérieux derrière sa disparition. Faucon de thé elle incarne Loredana, la mère de Micciarella et Cucciolo avec un passé de toxicomanie qui a affecté sa relation avec ses enfants.
à partir d’une idée originale de Cristiana Farinascénariste avec Maurizio Careddu, est une coproduction Rai Fiction et Picomedia et est produit par Roberto Sessa. La direction de la quatrième saison est une nouvelle fois confiée à Ivan Silvestrini. Ci-dessous notre entretien vidéo avec Caiazzo, Esposito et Silvestrini.
Photo : Sabrina Cirillo