l’image de la 40e édition signée par Ugo Nespolo

La fin du mois de novembre approche, une période traditionnellement consacrée à l’ouverture d’un événement qui a toujours été très apprécié des cinéphiles. Pour célébrer la 40e édition du Turin Film Festivalle premier réalisé (encore) par Steve Della Casa, le Musée national du cinéma a confié l’image coordonnée de l’événement à Ugo Nespolo.

Artiste polyvalent, il travaille dans un large éventail de disciplines, de la peinture au cinéma en passant par la sculpture. Pionnier du cinéma expérimental italien, il a exposé tout au long de sa carrière ses propres film et ses œuvres dans des galeries et des musées en Italie et dans le monde, dont le Centre Pompidou à Paris, la Tate Modern à Londres, la Biennale de Venise. Ugo Nespolo il a occupé le poste de président du Musée du cinéma de Turin de 2011 à 2014.

« Le cinéma a toujours fait battre mon cœur plus vite, depuis les années de découverte et l’envie de pouvoir expérimenter librement avec la caméra – déclare Ugo Nespolo. Des années de fréquentation de l’underground américain, du New Dada et de la Pop, de la rencontre avec Mekas, Warhol, Yōko Ono, Allen Ginsberg jusqu’aux jours où Turin a pu se proposer comme un des moteurs du Cinéma Expérimental après en avoir été la capitale, c’est le « Berceau du Cinéma Italien ». Et, parlant d’enthousiasme, la fantasmagorie aliénante des spirales de François Confino et l’émotion de la Présidence du Musée du Cinéma… ».

Concernant le concept dont est née l’image de la quarantième édition, il ajoute :« Il est maintenant temps de célébrer quarante ans de Turin FilmFestivalquelque chose d’unique dans le panorama de festival non seulement nationale. Né sous le signe de l’innovation, composé de la recherche scrupuleuse de cinémas de recherche, du travail d’auteurs émergents, de recherches stylistiques et de contenus inédits. TFF a toujours évité les attitudes ornementales, les tapis rouges et les passerelles de la mode, essayant d’atteindre le cœur battant du cinéma en tant qu’expression authentique de l’art.. Les quarante ans doivent alors être la célébration d’une fête, un jeu visuel qui se déroule sans schémas et sans retenue dans le corps du cinéma loin des fronts ondulés des professeurs sévères pour embrasser avec affection Chien Andalou, Yellow Submarine, Kill Bill avec Totò , A Clockwork Orange , Blues Brothers et bien plus encore. Si l’art est vraiment un jeu, le cinéma doit en être l’essence ».

Les images qui composent l’affiche seront également déclinées dans un projet d’art urbain, devenant de véritables installations implantées en divers points de la ville.