« Pourquoi cela nous a-t-il pris si longtemps »

Nous avons eu le plaisir d’assister à quelques séquences du prochain Avatar 2 : La voie de l’eau de James Cameronsortant le 14 décembre: nous ne pouvons pas les décrire en détail, mais nous pouvons vous dire ce qu’il nous a dit dans conférence de presse son collaborateur de longue date qui les accompagnait, le producteur Jon Landau. Les suites de Avatar attendus sont bien quatremais – comme Landau a tenu à le souligner – chaque narration se suffit à elle-même, même si chaque pièce constitue l’ensemble du puzzle commencé en 2009. Au centre du récit se trouve l’idée de famillecompris comme communauté d’appartenance, pas seulement en tant que famille biologique. Les protagonistes se retrouvent devant répondre à d’éternelles questions : « A quel groupe j’appartiens ? Quel est mon rôle ?

Avatar : La voie de l’eau, un autre monde, uniquement au cinéma

Avatar : La voie de l’eaucomme c’est le cas pour une œuvre signée par James Cameronc’est un voyage dans un autre monde, une exaltation des capacités évocatrices du septième art. Pourtant, dans le cadre de l’évasion que peut garantir ce type de cinéma, l’histoire en est une métaphore qui nous parle à tous, avec l’idée – a expliqué Jon Landau, un ami de Cameron depuis l’époque de Titanesque – ne pas être prédicateurs. C’est un cinéma conçu pour inspirer, pas pour enseigner.
La famille Multi-éthnique de Jake et Neytiri se retrouve dans le film quittant son domicile, pour se protéger : la cellule familiale, dans laquelle les garçons ont du mal à se retrouver identité parce que moitié humain et moitié Na’vi, demandera l’hospitalité à une autre tribu, se sentant pas à sa place, à la recherche d’un nouvel emplacement. Pas seulement des problèmes sociaux, cependant, car les grands amours de Cameron, l’océan et l’eauattirer l’attention surenvironnement: « Le premier Avatar cela a commencé et s’est terminé avec Jake ouvrant les yeux. Espérons que quelqu’un ouvre les yeux après avoir vu ces films. »
Une vision ambitieuse d’unexpérience cinématographique exquise, donc, mais quelqu’un à la conférence de presse demande s’ils s’attendent au même succès extraordinaire qu’Avatar, dans un marché du film bouleversé par la pandémie. Landau cite un article du New York Times qui donnait le cinéma pour mort, avant de préciser en plaisantant quand la pièce datait : 1983 ! « Si vous faites un bon produit, les gens vont le voir. » Jon mentionne ensuite les excellents résultats récents de Spider-Man pas de retour à la maison Et Top Gun Non-conformiste comme preuve tangible d’une habitude de mourir.

Avatar 2, pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour le voir ?

Le premier Avatar est sorti en 2009, mais comment se fait-il que James Cameron ait employé longtemps pour continuer le voyage sur Pandora? Landau dit que le réalisateur a d’abord pris beaucoup de temps période de pause, explorer les océans, une des activités qu’il adore faire. La lenteur était également due à la nécessité de écrire d’abord les scénarios des quatre longs métrages, une étape indispensable pour organiser au mieux la production complexe. De plus, la production elle-même présentait des défis considérables, par exemple la création d’un Réservoir d’eau de 2 millions de litres pour accueillir les acteurs, qui ont dû s’entraîner adéquatement aussi à plongée (ils n’étaient pas censés imiter le fait d’être sous l’eau !). Là WETA puis il a dû développer de nouvelles technologies qui géreraient les interactions poussées entre les personnages de CGI et les êtres humains, mais bien plus encore : « Jim perpétue la technique cinématographique à chaque film, pour lui-même et indirectement pour les autres ». Et regarder une actrice comme Sigourney Weaver se débattre avec trois personnages joués simultanément grâce à la captation de performance (dont un adolescent Na’vi !) n’a pas de prix déjà sur le plateau !
Jon sourit et clôt le background sur le timing par une blague : « Mais au final il nous a fallu moins pour faire Avatar 2 que pour le faire. Top Gun 2! »
Cependant, il n’y avait pas d’obstacles au sens strict : Landau dit que le Disneyhéritier du projet Fox en cours lors de l’acquisition, leur a beaucoup laissé liberté de création (par contre, Fox à l’époque du premier Avatar a contesté la nécessité des prises de vue aériennes et la mort de Grace, donc Cameron a l’habitude de se battre pour ce qu’il juge nécessaire à sa vision).
Avatar : La voie de l’eau sera le nouveau «  » ? Landau plaisante à ce sujet fracasser que chaque œuvre de son ami Jim traîne en longueur. Il nous dit qu’il n’est pas vrai que Titanic était le long métrage le plus cher jamais réalisé jusque-là cette année-là, et souligne sérieusement ce qui compte pour lui :  » le cinéma ne paie pas tant que ça le kilo: plus la quantité augmente, plus le prix du billet reste le même pour vous. Bien sûr, nous faisons attention à la façon dont nous utilisons l’argent, mais il est clair que nous parlons toujours de grosses productions. »
Avatar: The Water Way apparaîtra en décembre avec projection 3Det il en va de même pour le réédition d’Avatar en salle à partir du 22 septembre : une coutume qui s’est un peu perdue ces derniers temps. Landau est en phase avec le soutien total de Cameron pour la technique : « La 3D ne consiste pas à vous apporter ce monde, mais à vous faire entrer dans ce monde. Pourquoi a-t-il été abandonné ? La vérité c’est que La 3D met tout en valeur: ce qui est beau devient plus beau, ce qui est laid devient plus laid. Mais j’aimais beaucoup les films en 3D comme Hugo Cabret par Martin Scorsese e La vie de Pi par Ang Lee. « Après avoir été témoin de la spectaculaireté de certaines séquences, renforcée par la projection à 48 ips également appréciée par la réédition d’Avatar, il est difficile de blâmer cet engouement.