Shadow entre en jeu dans Sonic 3 – The Movie, le troisième chapitre des adaptations Paramount dédié au hérisson bleu de SEGA et à ses amis. Jim Carrey se double. Notre avis.
Le « l'équipe Sonique » vient de se former et notre hérisson bleuen compagnie de Queues Et Jointuresil se retrouve déjà face à une mission impossible : il sème la destruction à Tokyo Ombreun extraterrestre qui ressemble à notre héros, mais dans une version résolument plus sombre, pas seulement en couleur ! Shadow, apparemment imbattable, fut libéré par le Dr. Gérald Robotnik (Jim Carrey), grand-père du méchant semi-retraité Ivo Robotnik (toujours Carrey). Il y en a un vendetta en cours, même s’il ne sera pas facile d’en comprendre toutes les raisons. Shadow aura-t-il quelque chose à apprendre de Sonic ? Peut-être oui, mais plus en empathie qu'en aptitude au combat…
Sonic 3 – Le film s'abat sur nous avec la force commerciale combinée de SCIE Et Images Paramountdésormais fort des deux chapitres cinématographiques précédents, parmi les adaptations les plus lucratives du monde de jeux vidéo. Toujours dirigé par Jeff Fowleravec le Studio de flou De Tim Miller et le Planète d'animation Marzace troisième acte est né de nous peut-être le plus digeste de la trilogie (bientôt une quadrilogie, comme cela se verra si l'on respecte le rituel d'observation du générique…). Malheureusement, il reste là forçage de technique mixte: les personnages animés sont assez agiles mais moins gracieux que dans les jeux vidéo, le casting humain poursuit du mieux qu'il peut (et seul Carrey le peut) l'expressivité de l'animation. Dans le sillage des précédents, il se dresse sur un petite morale didactique pour le jeune public, un dose minimale d'émotionsuffisant pour impliquer avant tout ceux qui entrent dans la cible, c'est-à-dire ceux d'âge scolaire et/ou les fans de la saga du jeu vidéo.
Cela dit, cette fois-ci les mêmes défauts sont à peine atténués par les circonstances du scénario par Pat Casey, Josh Miller et John Whittington. Maintenant que la « team Sonic » compte trois membres, face à Shadow, les principaux personnages animés sont au nombre de quatre, donc l'âme d'un film d'animation commence à prendre le pas sur celle d'un vrai film: pour l'écrivain c'est un avantage, car dans ce type d'opération les protagonistes virtuels travaillent toujours mieux que les acteurs et actrices réels. À cet égard, cela aide cela doublage de Robotnik est Jim Carrey pour couvrir les collègues humains plus que d'habitude. On n'explique toujours pas pourquoi son talent comique stationne au cinéma dans cette série depuis des années maintenant, mais son exubérance est un atout pour le gags combinés avec des effets visuelsdepuis Le Masque. Il est plus exagéré que Sonic et compagnie, mais c'est toujours admiratif de voir son mimétisme très précis au travailquand Ivo interagit avec Gerald en composition.
Concernant la morale et les émotions, Sonic 3 fonctionne ici aussi légèrement mieux que les précédents, car Shadow amène avec lui l'un des pires traumatismesavec des flashbacks qui racontent son histoire relation avec l'enfant disparue Maria. Ce passé fait légèrement monter les enjeux et permet de concocter le débat habituel sur l'importance des affections, mais en l'élargissant àinsensé de se venger.
Au final, Sonic 3 – The Movie a le curieux mérite de atténuer les défauts de ces adaptations avec ces petites améliorations, qui n'en font pas automatiquement une œuvre incontournable, mais pourraient au moins rendre les deux heures de cinéma plus supportables pour les non-fans et les parents…