3 films dans lesquels les vrais protagonistes sont les costumes

3 films dans lesquels les costumes décorent non seulement la scène, mais le brisent complètement

Mme Harris va à Paris, par Anthony Fabian

Mme Harris est une femme humble et de petites prétentions, habituée à mettre les besoins des autres avant les siennes. Il travaille comme serviteur pour une dame dame et, un jour, pendant le nettoyage, il se heurte à une robe Dior. C'est une réunion éblouissante: à partir de ce moment, il ne veut rien que posséder une robe de haute couture. Mais faire quoi? Il n'a aucun événement pour participer, ni des raisons de le porter. Pourtant, il est l'un des rares luxes qu'il veut se donner.

Ainsi commence une aventure extraordinaire qui l'emmène à Paris, à l'intérieur du légendaire atelier Dior. Et c'est là que nous nous rencontrons Les vrais protagonistes du film: les vêtements.

Les costumes, organisés par Jenny Beavan, trois fois vainqueur d'Oscar, sont le cœur battant de l'histoire. Beavan reconstruit rigoureusement l'élégance des créations Dior des années 1950. Chaque modèle a même son propre nom. Parmi tous, c'est «  », une robe verte émeraude, ce que Mme Harris choisit pour lui-même. Ce n'est pas seulement un vêtement de haute couture: c'est le signe d'une conquête, l'attribution d'une femme qui, pour une fois, décide d'arriver au centre. Quand il porte, Mme Harris n'est plus seulement une femme de chambre mais protagoniste de sa vie.

Cruelia, par Craig Gillespie

Dans CrueliaLes vêtements ne sont pas seulement centraux: Ils sont tout. Cruella travaille dans un atelier et, grâce à son flair créatif, transforme les croquis en déclarations de style. Dans le film, la mode devient un vrai armel'instrument par lequel elle et la baronne se défient dans un duel fait de Rebondissements vestimentaires.

Celui qui surprend plus, gagne. C'est une lutte féroce, Élégant mais punkoù la mode est un spectacle, une provocation et le seul véritable moyen de pouvoir s'affirmer.

Les costumes, organisés une fois de plus par Jenny Beavan, mélangent des références de 1970 avec des touches futuristes et théâtrales. Le résultat est une garde-robe qui ne suit pas la mode, l'anticipe. Et cela vous donne un autre Oscar aux meilleurs costumes.

Parmi tous les vêtements emblématiques, on marque le point de non-retour: Cruella apparaît devant la baronne enveloppée dans un manteau blanc avec du capot. Ensuite, la torsion: il met le feu sur le manteau et sous un Longue robe de soirée rouge. C'est à cet instant que la rivalité s'allume vraiment. Cruella n'est plus un jeune homme ambitieux, mais un rival dangereux.

Marie Antoinette, par Sofia Coppola

Dans Marie Antoinetteles costumes, organisés par Milena Canonero, vainqueur quatre fois de l'Oscar, y compris celui de ce film, deviennent le reflet d'une reine piégée entre le luxe effréné de la cour et le désir de Conventions d'évasion qui l'emprisonne. Les couleurs pastel dominent la garde-robe, évoquant la délicatesse, mais pour surprendre, c'est l'utilisation d'éléments plus contemporains, tels que les chaussures de tennis et les accessoires de style punk, qui brisent l'élégance classique et déterminent le style non seulement de la reine, mais de tout le film. Le contraste entre le passé et une esthétique plus moderne Il reflète le conflit intérieur de Maria Antonietta: une figure de perfection extérieure qui, derrière ses privilèges, cache une profonde solitude. Ainsi, chaque robe devient un acte de résistance silencieuse, une déclaration d'indépendance dans un monde qui impose des rôles et des identités pré-établies.

Très souvent, ce sont les couleurs et les tissus portés par un personnage qui révèle sa véritable essence, racontant des histoires qui vont au-delà des mots.