Ce Blond à la fois un film qui divise sans doute, et, à vrai dire, le biopic sur Marilyn Monroe a plus de détracteurs que d’admirateurs, malgré un extraordinaire Ana De Armas qui grâce à son interprétation pourrait être nominée pour un Oscar et peut-être gagner le prix tant convoité. Mais puisque la cérémonie des Oscars manque beaucoup, parlons du présent et d’une polémique que le film a suscitée, une contestation qui concerne un sujet très délicat et très débattu aux États-Unis : le droit à l’avortement.
Au lendemain de l’arrivée sur Netflix de Blondla Parentalité planifiée, qui regroupe des organisations nationales membres de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), s’est sentie obligée d’intervenir. Il l’a fait avec une déclaration officielle.
Blonde : Dissipons un malentendu
Dans le film, Marilyn Monroe elle est forcée de se faire avorter illégalement à deux reprises. Les deux interruptions de grossesse ne l’ont pas peu blessée, la plongeant encore plus dans son état d’angoisse et de dépression. Dans une scène, la diva parle à un fœtus créé par ordinateur qui lui dit : « Tu ne me feras pas de mal cette fois, n’est-ce pas ? ». Compte tenu de ce qui se passe aux États-Unis, où chaque État peut décider d’interdire ou non l’avortement déjà après 6 semaines de grossesse, il est normal qu’une telle séquence ait troublé et indigné une partie de l’opinion publique. Cependant, quiconque a lu le magnifique livre de Joyce Carol Oates dont s’inspire le film, il sait qu’entre les Marilyn réel et le Marilyn du roman il y a une grande différence, et que l’écrivain a imaginé, dans des situations différentes, ce que Monroe il aurait pu penser. Ce n’est pas un hasard si le style est celui du courant de conscience. De plus, l’actrice n’est jamais considérée comme une star capricieuse. Elle est perçue comme une femme fragile et tendre, victime à la fois de son addiction à la drogue et d’hommes tantôt fortement misogynes, tantôt au pouvoir, tantôt en difficulté face à la beauté et à la détresse psychologique. Jean Norma. Et de toute façon le Avoine, qui dans ses livres parlait de viol et aussi de violence psychologique envers les femmes, tout est sauf anti-avortement. Enfin, il faut considérer que le roman n’est pas une biographie officielle, mais a toujours été considéré comme une œuvre de fiction.
Blonde : la polémique
Selon Parentalité planifiée, des informations erronées sur la grossesse et l’apparence du fœtus ont souvent contribué à diaboliser l’avortement. Dans le cas de Blond, le fœtus parlant était représenté comme un enfant pleinement formé, et cette imprécision renforçait les croyances des anti-avortement. Voici une partie de la déclaration :
L’avortement doit être rapporté dans les médias avec sensibilité, authenticité et exactitude. Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour que chaque personne qui se fait avorter puisse se reconnaître dans ce qu’elle voit à l’écran. Il est dommage que les créateurs de Blonde aient choisi de contribuer à la propagande anti-avortement en stigmatisant la santé et les décisions des gens.
Réalisé par André Dominiquequi est également scénariste, Blond est interprété, ainsi que par Ana de Armaségalement de Adrien Brody, Bobby Cannavale Et Julianne Nicholson.