Ce soir (sur la première télé) il y a Riccardo Scamarcio avec Le Voleur de jours

Il a été créé en 2019 lors de la Festival du film de Rome. Maintenant, après son passage en salles, Le voleur de jours a fait ses débuts à la télévision et aux heures de grande écoute sur Rai Tre. Un film sur la route qui voit un Riccardo Scamarcio iconique au casting avec Massimo Polizzo, réalisé par Guido Lombardi connu pour Là-bas – Éducation criminelle. Un film bien fait qui anime la soirée du vendredi 18 novembre et qui propose une histoire mêlant drame familial et histoire d’apprentissage, dans une histoire humaine de rédemption et d’envie de recommencer.

Le voleur de jours : de quoi parle le film

Au centre de l’histoire se trouve Salvo, un garçon d’à peine onze ans qui vit dans une petite ville du Trentin avec ses oncles. Le jour de sa première communion, apparaît Vincenzo, le père de Salvo, qui pendant sept ans, il a été en prison. Maintenant que l’homme a purgé sa peine, il est retourné auprès de son fils pour tenter de réparer la rupture et tenter de rétablir la relation. Pas une entreprise facile mais, à la fin, Vincenzo convainc son fils de descendre dans les Pouilles, sa terre d’origine, avec l’intention de régler les différends, et de dire la raison pour laquelle, sept ans plus tôt, l’homme a été emmené par la police. Le voleur de jours essaie de direet les relations entre parents et enfants avec grâce et avec un trait doux et instinctif. Comme toujours, Riccardo Scamarcio s’impose comme un acteur polyvalent au sein d’un casting de visages méconnus.

Avant le film il y a le roman du même nom : curiosités

Le sujet du Voleur de jours a remporté le prix Solinas en 2007 et est (vaguement inspiré) du livre homonyme de Guido Lombardi (ici en tant que réalisateur) publié dans la série narrative générale de Feltrinelli. Pour le rôle de Vincenzo, Riccardo Scamarcio a été nominé au Ciak d’oro du meilleur acteur principal sans pour autant décrocher le prix tant convoité. Décrit par la presse comme « un thriller de l’âme », Le Voleur des jours s’est très bien défendu au box-office, et a été l’un des derniers films italiens à arriver au cinéma avant le confinement dû au Covid. De plus, le roman de référence ne diffère pas tellement du film, donnant au lecteur une vision presque en miroir du film arrivé en salles.