Waouh. Même si au début du mois Greg Peters, l'un des PDG de Netflix, s'était montré sceptique quant à l'idée, il semble que le géant du streaming n'ignore pas du tout l'éventuelle acquisition de Warner Bros. Discovery, du moins selon un scoop de Deadline. Il est normal d'avoir le vertige face à une telle perspective : en plus de l'expansion monstrueuse du catalogue, toute la branche HBO Max serait intégrée à Netflix, avec un geste historique qui mettrait la concurrence dans un coin. Mais pour l’instant ce n’est qu’une évaluation en cours…
Warner Bros. Discovery, Netflix se rapproche-t-il comme acheteur potentiel ?
Outre Greg Peters, l'autre patron, Ted Sarandos, avait également commenté l'éventuelle acquisition par Netflix de Warner Bros. Discovery, ou du moins d'une partie de celle-ci : « Dans le passé, nous avons été très clairs : nous n'avons aucun intérêt à posséder des réseaux traditionnels, notre position n'a pas changé ». Bien sûr, Warner Bros., ce n'est pas seulement « », mais aussi un colossal catalogue de films, vieux de 102 ans (!), ainsi qu'une plateforme de streaming concurrente, HBO Max (également en Italie à partir de janvier, d'ailleurs). L'initiative est certainement tentante pour le géant Skydance, qui, après avoir acquis Paramount cette année, est passé à l'attaque avec Warner avec ce label, qui a pourtant déjà rejeté deux offres, continuant de soutenir qu'il ne les avait pas sollicitées… mais admettant les avoir examinées, confirmant de fait qu'il était vendu au plus offrant.
Selon Deadline, Netflix se serait tourné vers la banque d'investissement Moelis & Co pour évaluer une stratégie possible et élaborer une proposition à présenter à Warner : il n'y a rien de définitif et d'officiel, c'est une information divulguée et jusqu'à présent non confirmée. Cependant, étant donné que Moelis & Co était également à l'origine du même conseil pour Skydance lors de l'achat de Paramount, on peut imaginer que quelqu'un ici veuille devenir sérieux. Une chose est sûre : il s’agit de démarches dangereuses et très délicates, comme le démontre la pression que le PDG de Disney, Bob Iger, a subie de la part d’une frange d’actionnaires lorsqu’il a vendu l’ensemble du groupe pour racheter Fox en 2019.