La critique du roi perdu

Présenté au Festival du film de Rome, The Lost King est l’histoire vraie d’une femme combattant l’establishment pour un censeur agité et ironique du pouvoir établi Stephen Frears. L’avis de Mauro Donzelli.

Quelques films de Stephen Frears je suis comme lui : ironique et souriant, attention à botter le pouvoir dans les dents. Un vice adorable qui vient de son engagement pour le cinéma britannique libre il y a quelques décennies, qu’il entretient obstinément, alors que l’uniformisation prévaut autour de lui. Un péché Philomène, raconte l’histoire d’une femme ordinaire, même marginale, aux prises avec l’obstination à obtenir le rétablissement d’une vérité, pour laquelle elle s’engage en mettant en jeu chaque fibre d’elle-même. Dans le cas du film de 2013, qui a été nominé pour quatre Oscars, Judi Dench elle voulait que justice soit rendue pour elle-même et que son enfant soit extorqué à l’Église catholique et placé ailleurs dans une famille d’accueil. Dans le cas de Le roi perduune femme s’en prend à nul autre que le barde lui-même, William Shakespearecoupable d’avoir été dépeint comme un assassin perfide et donné l’usurpateur à Richard III, contribuant au désaveu de l’histoire en tant que roi légitime d’Angleterre.

En commun le le désir de faire émerger le rôle des femmes à travers de petites histoires exemplaires, comme on le sait, humiliées avec constance par l’histoire, mais surtout par les hommes. Mais un autre aspect crucial lie les deux films : les scénaristes, Jeff Pape Et Steve Coogan. Ce dernier confirmant sa grâce de champion du jeu d’acteur dans le rôle de l’ex-mari (bien que très présent) du protagoniste, incarné à la place par Sortie Hawkins. C’est une personne normale dans cette histoire, avec en plus quelques soucis de santé et la difficulté dans son travail de voir sa valeur et son application confirmées dans la hiérarchie.

Une soirée au théâtre avec son fils, pour voir Richard III de Shakespeare, la rapproche de l’univers du roi incompris. Au point d’étudier tout ce qui existe sur lui, devenant une colonne vertébrale de l’association qui nourrit sa mémoire, e se convaincre que les restes du souverain anglais qui sont restés cachés pendant 500 ans se trouvent en fait sous un parking à Leicester. Il est tellement passionné par sa chasse qu’il commence à le voir, le roi Richard III, établir un dialogue avec lui avec un sage conseiller fantôme.

Une incroyable histoire vraie – visions exclues -, celle de Philippa Langley, obstinée à penser avec sa propre tête, sans s’aligner sur les schémas fortement suggérés par chacun, pour l’affirmation d’elle-même et d’une vérité qui devient de plus en plus cruciale pour elle. Il n’était pas le méchant tueur psychopathe qui nous a été transmis, le pauvre dernier roi d’York. C’est la victoire de la maison rivale qui l’a même rayé de la chronologie des souverains. En fin de compte, cependant, ce qui intéresse Frears, et avec lui Coogan et Pope, c’est clairement d’agacer ceux qui ont un uniforme, un pouvoir ou l’arrogance de la prétendue impunité. Justice pour les exclus, pour les femmes traitées avec un paternalisme irritantcomme cela arrive à Philippa par les dirigeants de l’université locale, qui d’abord l’entravent et la considèrent à moitié folle, puis évidemment chevauchent l’incroyable découverte.

Mais elle a foi en la justice, en les enfants qui veulent savoir comment elle a retrouvé un roi disparu. Le roi qui aura aussi eu une déformation dans le dos, mais qui a aussi, comme par hasard, donné à l’histoire une conquête de la civilisation telle que la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.