Man Finds Tape, ou les nouvelles frontières du found footage

Malgré ses nombreuses utilisations, et encore plus d’abus, le sous-genre des images trouvées reste très apprécié par les amateurs de films d’horreur du monde entier. Ceci est démontré non seulement par la longévité de la série de films d'anthologie intitulée V/H/S, mais aussi par exemple par les débuts imminents dans les cinémas italiens de Shelby Oaks, et maintenant il y a aussi l'arrivée d'un nouveau film (il est sur le point de faire ses débuts dans certaines salles et en VOD aux USA le 5 décembre) qui s'intitule, de manière résolument éloquente, Man Finds Tape.
Présenté en première mondiale au Tribeca Film Festival, puis protagoniste de nombreux festivals d'horreur, le film est la première œuvre de Paul Gandersman et Peter Hall, qui sont scénaristes et réalisateurs et qui, en 2022, avaient écrit ensemble un roman, toujours d'horreur, intitulé « The Dead Friends Society ». C’est l’intrigue de Man Finds Tape qui, dans un pur style found footage, est présentée comme un faux documentaire.

La chaîne YouTube virale de Lucas Page (William Magnuson) « Man Finds Tape » présente une série de vidéos personnelles troublantes. Lorsque Lucas contacte sa sœur Lynn (Kelsey Pribilski) et lui envoie des images de surveillance d'un meurtre dans leur ville natale, elle revient à contrecœur pour l'aider à enquêter sur l'affaire. Ce faisant, Lynn découvre un secret inquiétant lié à un phénomène surnaturel vieux de plusieurs décennies qui remet en question la fiabilité de tous les habitants de la ville. L'arrivée d'un inconnu (Brian Villalobos) aux intentions destructrices oblige Lynn à se confronter au rôle de sa famille dans une légende terrifiante liée à un monstre mortel hantant Larkin, au Texas.

Ci-dessous, la bande-annonce de Man Finds Tape, qui est assez intrigante.