Selon l’examen de désenchantement

De nombreuses années ont passé, mais Amy Adams croyait fermement en une suite à Enchanted, c’est-à-dire As per désenchantement, en streaming sur Disney+ à partir du 18 novembre. Comment c’était? Voici notre avis.

Que se passe-t-il après le « ils vécurent heureux« ? Il est sur le point de découvrir Gisèle (Amy Adams): des années après son départ du monde féerique de Andalousie à New York, avec une fille nouveau-née par Robert (Patrick Dempsey) et une adolescente intolérante Morgan (Gabriella Baldacchino), n’est plus capable de transmettre le bonheur aux autres. Le plus grave, peut-être qu’elle ne le sent pas trop non plus ! Il promeut alors un déménagement dans la banlieue de Monroeville, qu’il ressent plus proche de l’atmosphère de son Andalasia. Mais ils peuvent imposer les règles du conte de fées au monde réel? Avec quelles conséquences ?

Il s’est passé beaucoup de choses en quinze ans. Alors qu’en 2007 la carrière de Amy Adamslancée par la nomination aux Golden Globe pour le rôle de Gisèle en premier Comme par magiela Disney conte de fées et d’animation a commencé à reprendre du terrain sur la très rapide filiale Pixar : elle a commencé à le faire en repensant la logique de « histoires de princesse« , avec un’auto-ironie qui n’a pas démoli les fondements du besoin psychologique d’évasion et de rêve qui Walt Disney aimé. Fort de la bande originale et des chansons de Alain Menkencomme par magie, réalisé sans surprise par un animateur et réalisateur de dessins animés, Kevin Lima, a été la première étape de ce processus d’auto-analyse, pourrait-on dire, qui irait du succès de Raiponce (2010), avant d’exploser finalement avec congelé (2013).

C’est réconfortant ça Comme par désenchantement – Et ils vivaient malheureux et mécontents parvient tout de même à se défendre et à donner un sens, en sortant dans un contexte historique complètement différent, dans lequel cette auto-analyse ironique ne serait plus nécessaire. Les deux Frozen ont retravaillé la structure d’un classique moderne des contes Disney avec des princesses, les clichés ont également été renversés dans maléfique. Comme par désenchantement, elle serait déjà condamnée d’emblée à ne pas déplacer et à ne pas surprendre en ce sens, pourtant le scénario de Brigitte Hales, issue d’un sujet auquel elle a également eu la main Richard La Gravenese, met en évidence les éléments sur lesquels jouer. La direction passe à l’expert musical Adam Shankman, qui ne surprend pas avec des numéros musicaux inoubliables (les chansons sont menkiennes moyennes), mais qui n’en faut pas trop pour le faire, vu la sécurité du casting. Amy Adams se démarque encore avant tout, qui après tant d’épreuves dramatiques sait parfaitement récupérer l’ingéniosité de Giselle, en l’occurrence « corrigée » de manière hilarante.

Une clé très contemporaine, dans le contexte de Disney, est la gestion des facteur de méchant. Voici une nouvelle recrue, une « reine maléfique » incarnée par Maya Rodolphemais les pires ennuis de bonne foi sont combinés par Giselle elle-même, qui greffe un réaction en chaîne assez drôle, sinon très large : ça fait littéralement fusionner les deux mondes auquel il appartient, les deux mondes qui se bornaient à communiquer dans le premier chapitre. Tilt fait rire quand le jeu relit les règles linguistiques du « conte de fées » (sans trop spoiler, la double lecture du rôle de « belle-mère » est génial). Centré alors l’idée que le sarcasme C’est le sentiment qui distingue le plus la vraie vie du conte de fées, incapable de le concevoir… et vu combien le sarcasme est à la mode dans un certain humour pour les plus jeunes, c’est un message démodé qui est attachant.

Comme par désenchantement, en hommage à son prédécesseur, protège le message Disney le plus pur même quand il s’en moque : Morgan au début ne supporte pas l’idée de entendre chanter sa belle-mère, et la simplicité forcée du conte de fées devient un torture, car même les meilleures intentions, si elles sont imposées aux autres et à leurs proches sans vraiment les écouter, peuvent devenir un cauchemar. L’ironie, cependant, n’est jamais une démolition, car une fois l’aventure terminée, ce sera à nouveau une interaction équilibrée entre réalité et fantaisie pour aider à faire face à l’âge adulte, au monde réel et à ses défis. Et, en sympathie remarquable avec la philosophie de Walt telle qu’elle s’exprimait dans son Pierre Panle secret de la jeunesse, la force des souvenirs d’enfance, sont conservés dans magie de conte de féesmais ils ne sont une panacée que si vous cultivez la capacité de les rappeler en cas de besoin.
En gros, rien de nouveau par rapport au prototype, mais les idées précitées retardent la nouvelle balade, malgré la durée de deux heures les diluant un peu trop. Les acteurs et actrices croient assez au projet pour le faire quand même retour sincèreavec Idina Menzel / Nancy a désormais conscience que pour les oreilles américaines elle est aussi la mythique Elsa (et ce n’est pas un hasard si une chanson lui est confiée lors de cette tournée). Les sections discrètes de animations 2Dindispensables par principe, sont édités par la Canadian ADN toniquedont elle avait déjà traité Space Jam Nouvelles Légendes: Espionnant parmi les noms, parmi les animateurs il y a des stars invitées vétérans comme John Pomeroy, Sandro Cleuzo et Tony Bancroft. Autre arc symbolique consciencieux pour les fans.