une comédie de Noël à l’envers « pour les familles et sur les familles », à venir sur Prime Video

Au cinéma, grâce à la pandémie, beaucoup de choses changent, et très vite.
L’une des choses qui a changé est, par exemple, le genre de film qui est produit en Italie pour la période de Noël: pour le dire autrement, nous avons laissé derrière le cinepanettone traditionnellement compris pour rencontrer à la place un type de comédie qui s’adresse à toute la famille et que Noël, comme dans bien d’autres pays, ramène l’envie d’être ensemble et les bons sentiments.
C’est le cas de Soudain Noëlfilm qui fera ses débuts diffusé le 1er décembre sur Prime Vidéos et qui raconte une histoire où beaucoup de choses sont sens dessus dessous : il parle d’abord d’un Noël célébré dans les Alpes oui, mais le 15 août, et puis c’est un film « de conflits et de choses cachées que les adultes sont incapables d’affronter et des enfants qui ont de la chance ils comprennent tout et brisent les manigances des grands, et avec leur imagination et leur courage ils remettent les choses en ordre », pour le dire Violante Placidol’un des protagonistes.
Dans Soudain Noël l’actrice est Alberta, une femme de carrière en crise avec son mari Giacomo (Lodo Guenzi), acteur en herbe. Ensemble, ils portent leur fille Chiara (Sara Ciocca) en vacances dans l’hôtel de haute montagne du grand-père Lorenzo (Diego Abatantuono), dans l’espoir qu’il puisse annoncer leur séparation imminente à l’enfant. Lorenzo, de son côté, est en crise car l’hôtel qu’il aime tant sera probablement contraint de vendre, mais il va d’abord tout faire pour son neveu adoré, y compris lui offrir un joyeux Noël… mi-août.

« Depuis que j’ai fait mes débuts, avec des films d’un tout autre genre, j’ai toujours été attiré par le défi d’un cinéma plus industriel », raconte Francesco Patiernoréalisateur de ce film qui travaillait auparavant sur un côté cinématographique beaucoup plus brut et plus auctorial, signant des titres tels que Pater Familiasdes documentaires comme Napoli ’44, mais qui n’est pas encore nouveau dans la comédie. Dans ce genre de film, il expliquait Patierno, « il faut essayer de toucher le grand public, mais avec qualité ; il faut raconter une histoire qui s’adresse à tout le monde, mais qui cherche aussi un minimum de profondeur ».
Pour le faire, Patierno a réuni un casting qui, en plus des noms mentionnés, comprend également Lodo Guenzi, Antonio Catania, Anna Galiena, Nino Frassica, Michele Foresta et Gloria Guidaqui revient au cinéma après des décennies d’absence des écrans. « Les acteurs font la différence, précise le réalisateur. « Ils permettent de savourer les nuances qui se trouvent dans les scènes, même celles qui semblent simples et qui ne le sont pas ».
Avec de tels noms histrioniques disponibles, Patierno il ne veut pas « les tenir en échec, car les espaces d’improvisation sont fondamentaux », mais maintient sa concentration sur l’histoire, « qu’il faut toujours suivre », et qu’il veut raconter en prenant pour modèles les comédies françaises et américaines.

« Ce n’est pas la première fois que je travaille avec Francesco », déclare Abatantuono. « Nous sommes amis, nous connaissons nos forces et nos faiblesses de caractère et la nôtre est la relation de deux personnes qui se respectent et qui ont le courage de se dire des choses. On s’affronte, sur le plateau, on n’est pas toujours d’accord, mais au final le résultat est le bon ».
L’acteur, qui dit avoir le bon âge pour être grand-père même au cinéma (« J’ai trois petits-enfants et je suis un grand-père professionnel, et je pense que les acteurs doivent interpréter leur âge ») parle de Soudain Noël comme d’un film « pour les enfants et pour tous ».
Patierno il le voit comme « un film pour les familles mais surtout sur les familles » dans lequel ce qui lui tenait à coeur était de « renverser le plan des personnages, avec des enfants qui sont des adultes ici et des adultes qui sont des enfants ».

Sur le plateau, raconte Violante Placido, « il y avait une belle harmonie entre les différentes personnalités, une harmonie grâce à Francesco, qui aime travailler dans une ambiance sereine et confiante et qui a monté un bon groupe, et qui est un metteur en scène qui fait confiance à ses acteurs et leur laisse le temps d’expérimenter ». De cette façon, dit-il, « vous pouvez distinguer les personnages avec plus de nuances ».
« Travailler avec des gens capables est beaucoup plus facile, agir prend immédiatement une autre tournure, et le réalisme aussi », commente-t-il Abatantuonoqui a été généreux avec des compliments sur sa jeune nièce du film, Sara Ciocca. « Sur le plateau », dit-il, « je l’appelais Anna : Magnani lui donne une moustache ».

Il est finalement intervenu sur le choix de sortir le film directement sur la plateforme Guglielmo Marchetti producteur et directeur général de Images notoiresune société qui produit du cinéma, le distribue dans les salles et s’occupe également de l’exposition.
Avec une extrême lucidité Marchetti il voulait répéter que « l’innovation technologique est une révolution en cours que nous ne pouvons pas arrêter », et que même si le cinéma est un art, et que les cinémas restent le lieu privilégié pour regarder des films, « être entrepreneur, c’est joindre les deux bouts ». Pour quand personne ne savait que le film allait finir Prime Vidéos pendant le tournage, « face à la crise, il faut faire des choix de bon sens, et quand on a de fortes incertitudes sur Noël et un retour au cinéma, on se demande s’il ne vaudrait pas mieux engager un grand opérateur, capable de respectant la valeur artistique des œuvres et l’innovation qu’elles représentent ».


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