voici les 5 indices cachés que vous n'avez (peut-être) jamais remarqués

Cela fait déjà six ans que Joker est sorti, mais cela semble être hier. Ce film a secoué le public comme peu d’autres, apportant à l’écran une version sombre, fragile et terriblement humaine du célèbre méchant de DC.

Joaquin Phoenix, oscarisé pour cette interprétation, a donné vie à un personnage qui n'est pas simplement l'ennemi de Batman, mais le symbole d'une douleur collective, d'une société qui regarde mais ne voit pas vraiment.

Le revoir aujourd’hui, après un certain temps, a un effet différent. Joker n'est pas seulement un film sur un homme, c'est un voyage dans un esprit brisé. Et si vous y regardez attentivement, vous découvrez que Todd Phillips a dispersé de petits détails, des indices et des symboles cachés qui en disent bien plus qu'il n'y paraît.

1. Les horloges se sont arrêtées à 11h11

Avez-vous déjà remarqué que dans le film les horloges indiquent toujours la même heure ? 11h11.

Ce n'est jamais une coïncidence. Chaque fois que le temps apparaît, c'est comme s'il ne s'écoulait pas vraiment. Arthur est coincé, piégé dans un cycle sans fin, où rien ne change parce que (peut-être) rien ne s'est réellement produit. Même dans la scène où il regarde l'émission de Murray Franklin, les boutons de la télévision semblent s'aligner comme les aiguilles d'une horloge.

Cela pourrait être une manière visuelle de nous dire que sa réalité est suspendue, que tout ce que nous voyons pourrait exister uniquement dans son esprit.

2. Le compte à rebours vers la folie

Tout le film ressemble à un compte à rebours. Tout au long du film, des nombres comptent de 10 à 1. Certains apparaissent sur les murs, d'autres sur les wagons du métro.

C'est comme si chaque étape de sa vie était un pas vers le gouffre intérieur d'Arthur.

Et lorsque notre protagoniste devient enfin, en effet, Joker, le chiffre « 1 » apparaît subtilement mais précisément : sur une pancarte avec l'inscription « ACE ». L'as, c'est-à-dire celui-là. C'est le moment où tout explose, où Arthur n'existe plus et laisse la place au Joker.

3. L'ombre de Batman dans le miroir

Dans les premières secondes du film, Arthur se maquille en clown devant le miroir.

Si vous regardez attentivement, dans le reflet, vous pouvez voir une forme sombre qui ressemble au visage masqué de Batman. C'est un jeu d'ombre et de lumière, mais la ressemblance est évidente. Lorsque les autres entrent dans la pièce, cette silhouette disparaît comme par magie.

4. Le film Zorro et le sort de Bruce Wayne

Juste avant la tragédie familiale de Batman, on voit les parents de Bruce Wayne sortir de la salle de cinéma. Sur le panneau publicitaire, on lit le titre du film : Zorro, le Gay Blade.

En plus d'être une référence directe aux bandes dessinées, où cette projection a toujours été à l'origine du traumatisme de Bruce, le titre du film est le détail qui unit deux histoires.

Grâce à ce film, un enfant commence à construire son destin à travers le besoin de justice. Une naissance et une mort entremêlées.

5. Le dernier rire et les cheveux blancs

Dans la dernière scène, Arthur (ou peut-être Joker) a les cheveux plus clairs, presque blancs. Cela fait un moment. En riant, il semble repenser à la mort des parents de Bruce. Mais est-ce qu'il en rit vraiment ? Ou parce qu'il vient de réaliser qui est cet enfant ? De nombreux fans pensent qu'à ce moment-là, Joker se rend compte que Batman et Bruce Wayne sont la même personne. C'est un moment de clarté dans la folie, un éclair qui boucle la boucle.

Todd Phillips a toujours dit qu'il n'avait pas inclus d'œufs de Pâques ni de messages cachés, mais il est difficile de le croire complètement. il est construit avec une précision millimétrique, et chaque détail, qu'il s'agisse d'un plan, d'une écriture sur le mur ou d'une couleur, semble dire quelque chose.

Le revoir aujourd’hui, c’est comme relire un roman dont on connaît déjà la fin : tout prend un nouveau sens. La folie d'Arthur devient un langage, une façon de raconter l'aliénation de toute une époque. Et c’est peut-être précisément pour cela que Joker continue de faire l’objet de discussions aujourd’hui.

Ce n'est pas seulement un film sur un homme qui devient fou. C'est un film sur une société qui n'écoute plus.